Histoire
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Format 152 x 229 mm – 320 pages
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et en version numérique

Jadis (2) D’une guerre à l'autre 1934-1936 – d'Édouard Herriot

ÉDOUARD HERRIOT ET LYON
Édouard Herriot disait : « J’ai aimé la ville de Lyon comme on aime un être vivant. Je me suis proposé à la fois de ressusciter son passé, d’assurer son présent­, de préparer son avenir. » Lyonnais d’adoption, il fut maire pendant plus de 50 ans. Il entra au conseil municipal en 1904 pour y rester jusqu’en 1957, année de sa mort avec une interruption sous l’Occupation. Il démontra l’attachement à sa ville d’adoption en déclinant l’offre du président Roosevelt de se rendre aux États-Unis suite à l’occupation allemande du 1940.

ÉDOUARD HERRIOT ET L’ARGENT
Édouard Herriot est l’homme qui dénonça le mur de l’argent lors de la victoire du Cartel des gauches en 1924, c’était une condamnation des milieux d’affaires pour leur supposé manque de loyauté vis-à-vis de la nation. Les adversaires politiques d’Herriot l’accusèrent de faire preuve de laxisme en matière financière, pourtant c’est son gouvernement qui tomba le 14 décembre 1932 sur la question du remboursement de la dette française à l’égard des États-Unis, dette qu’il entendait honorer. Il mit en garde à plusieurs reprises, sur l’état des finances publiques, la persistance du déficit budgétaire et l’excès des dépenses. Il considérait que « l’État français avait établi son train de vie sur un niveau supérieur au niveau normal. » Rien ne change sous le soleil !

ÉDOUARD HERRIOT ET LES ANGLO-SAXONS
À l’inverse de beaucoup d’hommes politiques français, Édouard Herriot ne considérait pas les Anglo-Saxons comme des ennemis perfides, ne cherchant qu’à nuire aux intérêts français. Au contraire, il pensait : « Pour la France, la base de toute action est, selon moi, son amitié avec la Grande-Bretagne. [...], cette amitié que j’ai rétablie à la Conférence de Londres. Ces deux pays sont les garants éprouvés de la dignité humaine et de la liberté. ». Concernant les Anglais, il disait : « [...] l’un des avantages du caractère britannique, c’est qu’il supporte la contradiction, même la plus dure, sans en garder rancune. Il n’est rien de plus confortable que d’avoir un ami anglais. » Il aimait et admirait les États-Unis, pays avec lequel il nourrissait de très chaleureux sentiments.