Histoire
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Format 152 x 229 mm – 448 pages
Existe en version imprimée
et en version numérique

LA GRANDE HISTOIRE DES FRANÇAIS SOUS L'OCCUPATION
Livre 3 : Les Beaux Jours des Collabos – d'Henri Amouroux

Cet ouvrage, Les Beaux Jours des Collabos, n’apparaîtra pas provocateur à ceux qui connaissent l’importance de cette année charnière qu’est 1941, à la fois pour la Collaboration et la Résistance. Lorsque, le 21 juin 1941, les Allemands attaquent l’Union soviétique, le collaborationnisme français, qui se nourrissait jusqu’alors d’anglophobie et d’antisémitisme, trouve une raison d’être supplémentaire : l’antibolchevisme.
La Collaboration d’État, telle qu’envisagée à Montoire lors de la rencontre Pétain-Hitler, se trouve dépassée. Le combat de l’Allemagne revêt alors, pour certains Français, l’allure d’une croisade. Ce fut le cas pour Jacques Doriot, qui après un engagement au Parti communiste, se tournera vers le fascisme en 1936 en prenant la direction du Parti populaire français. Doriot sera un partisan inconditionnel de la Collaboration avec le IIIe Reich, il participera à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme et combattra sur le front de l’Est.
Marcel Déat fut une autre figure de la collaboration idéologique, comme Jacques Doriot, il est issu de la gauche. Il fondera le Rassemblement national populaire, parti fasciste et ouvertement collaborationniste.
À côté de la collaboration idéologique, politique et intellectuelle, une collaboration économique se mit en place, pouvant être considérée, en partie, comme technique, car imposée par le vainqueur. Elle se manifesta souvent par la spoliation et le pillage du territoire national.
Parallèlement, une collaboration de circonstance vit le jour dont les motivations étaient très diverses. Elles allaient des simples relations amicales ou amoureuses entretenues avec les soldats ennemis, en passant par les dénonciations à la police ou à la Gestapo en vue de régler des comptes personnels de nature autant politique qu’économique. Cette forme de collaboration, loin d’être anodine, fut le reflet du climat de guerre civile qui régnait en France durant cette tragique période.
Henri Amouroux, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque donner une incarnation à l’Histoire en analysant au plus profond les ressorts de l’âme humaine.