Histoire
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Format 152 x 229 mm – 464 pages
Existe en version imprimée
et en version numérique

LA GRANDE HISTOIRE DES FRANÇAIS SOUS L'OCCUPATION
Livre 1 : Le peuple du désastre – d'Henri Amouroux

Cet ouvrage, Le peuple du désastre, est le premier livre d’une série de onze ouvrages dédiés à La Grande Histoire des Français sous l’Occupation.
Du 3 septembre 1939, date de la déclaration de la guerre à l’Allemagne, au 22 juin 1940, date de la signature de l’Armistice avec le IIIe Reich, la France entre dans l’une des plus sombres périodes de son Histoire. Jusqu’au 10 mai 1940, tout se passa comme si les responsables militaires français s’étaient installés « confortablement » dans une Drôle de Guerre pour laquelle il semblait urgent de ne rien faire. Drôle, cette guerre l’a été par le manque de combativité manifesté (à quelques exceptions près). Cela laisse-t-il supposer que les responsables militaires français étaient en attente d’un règlement pacifique du conflit ? Le 10 mai 1940, lorsque l’armée allemande passe à l’offensive, on réalise qu’à un manque d’initiative s’ajoute un manque de réactivité. Il est impossible de contrer la ruée des panzers conjuguée aux bombardements des Stukas de la Luftwaffe qui sèment la terreur chez les militaires comme chez les civils. La Blitzkrieg élaborée par le général von Manstein et validée par Hitler donne alors un avantage décisif aux forces allemandes. La mise en œuvre de cette audacieuse stratégie n’avait pu être imaginée par les stratèges français. Cette carence dans l’anticipation fit que l’armée française ne sut profiter des quelques périodes de faiblesse que traversa la Wehrmacht lors de sa rapide progression et qui auraient pu entraîner un retournement de situation. Seule la volonté d’Hitler d’en découdre militairement donna la victoire à l’Allemagne. Cette même volonté belliqueuse allait l’amener plus tard à sa perte. Pour les civils, c’est l’exode. Pour les militaires, c’est la débâcle. Pour les politiques c’est la fuite vers Bordeaux. C’est un désastre dans lequel les élites françaises se trouvèrent complétement dépassées par les événements.
Henri Amouroux, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous faire partager l’intensité dramatique de cette période où l’héroïsme le plus pur côtoya la veulerie la plus sordide. Dans ses analyses minutieuses, le facteur humain reste toujours omniprésent et facilite la compréhension de cette terrible période d’où émergera la France moderne, mais aussi l’Europe en tant qu’entité économique et politique en devenir.